La fin de mon séjour commence à se rapprocher du point où il est temps de parler un peu de tout ces lieux que l’on fréquente assez souvent, desquels on se dit que l’on aura bien l’occasion d’en parler à un moment sur le blog, mais qui finalement risque de ne pas avoir voix au chapitre. Il y a déjà deux ans, certains de ces lieux étaient passé sous silence, alors en vue des bonnes résolutions de l’année, je m’attèle aujourd’hui à réparer certains oublies.
Ikebukuro est un quartier réputé comme étant « sensible » du nord ouest de la ville. Comprenez par là que des populations chinoises et coréennes et vivent en grand nombre, et que cela a une influence directe sur les loyers (peu de japonais sont prêt à vivre dans ce type de voisinage). Rajoutez au tableau une petite ambiance de yakuza, et vous obtenez un terreau propice à certains romans. Dans les faits cependant, le paysage urbain ne diffère pas particulièrement du reste de la ville, donc pas de Chinatown touristique comme à Yokohama ou à Kobe, et sauf à savoir où regarder, il n’y a pas spécialement matière à en faire plusieurs romans. Il s’agit avant tout d’image donc.
Il y a cependant une vrai spécialité locale. Les chouettes. Oui, le truc qui ressemble à un Totoro, mais avec des plumes. L’explication de ce phénomène vient d’un petit jeu sémantique, puisque le mot signifiant chouette en japonais, fukuro, 梟, se prononce la manière que le mot signifiant sac, fukuro, 袋, qui se trouve dans le nom du quartier. Rajouté à cela le fait que la chouette est associée aussi à l’image de la bonne fortune, et vous obtenez un quartier ou ce type de bête à plume se retrouve un peu partout.
Un commissariat de quartier ? Et si on le faisait en forme de tête de chouette ?
Besoin d’un lieu de rendez-vous dans la gare ? rendez-vous à la chouette !
L’impression d’être surveillé dans ce même métro ? Non, juste une chouette au plafond.
Publié dans Uncategorized
Étiquettes: Ikebukuro